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Depuis le printemps 2010, j'exprime mon art en face du mont Saint Michel... de Brasparts, situé dans le Finistère, et non pas en terres lointaines de Normandie, en limite du Couesnon encore fou...
Depuis le temps que je cherchais un moyen original d'afficher mon art encore naissant et balbutiant, je l'ai finalement trouvé sur un support peu conventionnel: les arbres.À la question, "Vous avez droit de le faire?" je réponds habituellement que je suis chez moi... Quand même!!! En effet, cela aurait pu être chez M. Autrui pas content du tout quand il voit pour la première fois ses arbres peints et après un moment de panique il hurle: " Qui est le fou qui m'a fait ça et en plus dans un coin aussi paumé?". Donc pas de crise cardiaque en perspective, pas d'accident de voiture non plus, car c'est le long d'un chemin de grande randonnée... à peine quelques chutes de cheval ou de VTT avec des randonneurs surpris.

Tout a commencé ce printemps, après un an de mures réflexions. J'avais déjà ramené du Portugal de la chaux et des pigments naturels avec lesquels les lusitaniens peignent leur maison. Les premiers arbres que j'ai peints l'ont donc été de la base au sommet avec une seule couleur. Par la suite une recherche sur Internet m'a permis de connaître les réalisations d'un artiste basque, Agustin Ibarrola, dans la forêt d'Oma près de Bilbao, en Espagne. Mille et une possibilités sont ouvertes au land art.

Qu'il est surprenant de voir les variations des couleurs sur l'écorce de l'arbre en fonction de la luminosité de la pluie et peut être même du vent. Ce jeu avec la lumière est sans fin et les arbres habillés de leur robe colorée mettent aussi en valeur ceux qui sont restés naturels. Je regarde maintenant différemment les troncs de cyprès, pins, épicéas, chênes…

vendredi 26 novembre 2021

article paysan breton

 


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